VOLIOTIS Alkis
" Du collectif à la collection "
Frédéric ALTMANN, Marcel BATAILLARD, Gilbert BAUD, Henri BAVIERA,Yves BAYARD, Isabelle BOIZARD, Luc BONIFACE, Véronique CHAMPOLLION, Jean-Louis CHARPENTIER, Cathie COTTO, Alain DE FOMBELLE, Pascale DUPONT, Daniel FARIOLI, Élizabeth FOYÉ, FRANTA, Michel GAUDET, François GOALEC, Jacques GODARD, Hala HILMI HODEIB, Judith KAANTOR, Roland KRAUS, Jean-Jacques LAURENT, Nicolas LAVARENNE, Hicham LIDRISSI MOULAY, Jacques LUCAS, Renaud MARDI, André MARZUK, Jean MAS, Bruno MENDONÇA, Margaret MICHEL, Raphaël MONTICELLI, Roland MOREAU, Claude MORINI, Nivèse OSCARI, Olga PARRA, Gilbert PEDINIELLI, Claude PELLIER, Isabelle POILPREZ, Claudie POINSARD, Bernard REYBOZ, Rico ROBERTO, Jean Wolfe ROSANIS, Rachèle RIVIÈRE, Leonardo ROSA, Alain RUFAS, Paule STOPPA, Bernard TARIDE, Monique THIBAUDIN, Jean THIRY, Edmond VERNASSA, André VILLERS, Alkis VOLIOTIS, Jürgen WALLER et Hubert WEIBEL.
Vernissage continu de 10 heures à 18 heures le samedi 17 octobre 2020.
Cette plaquette «Dans le Rétro», éditée en 2016,
retrace les 6 épisodes qui ont ponctué les 25 ans de stArt.
Elle accompagne 3 plaquettes d’exposition et un DVD
sur les activités du collectif durant ces dernières années.
Pour consulter le catalogue cliquez ici ou ci-dessous sur la couverture de l'édition
au profit de la sauvegarde de l'Église du village, du 28 avril au 19 mai 2012.
20 artistes contemporains du Collectif niçois stArt ont illustré à leur manière
cette citation de Jean-Jacques Rousseau extraite des Confessions :
« Les climats, les saisons, les sons, les couleurs, l’obscurité, la lumière, les éléments, les aliments,
le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine et sur notre âme.»
Textes de Paule STOPPA.
Consulter le catalogue de l'exposition ICI
Vidéo de Christine MAILLOT sur l'exposition de La Palud sur Verdon, fond musical extrait du concert donné
en l'Église du village par Jean Wolfe ROSANIS (violon électrique) et Henri ROGER (clavier numérique),
dialogue improvisé sur le thème "Du silence au vacarme, de l'ombre à la lumière, un chemin non tracé."
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Exposition thématique "Enfermement / Liberté"
de 38 artistes du collectif de stArt
vernissage le dimanche 31 juillet à 11h.
"Enfermement / Liberté", par France Delville.
Dans le catalogue de l’exposition Frédérik Brandi a écrit une préface très éthique, son introduction étant suivie d’un texte de Laborit dans « L’éloge de la fuite ». « Pour en finir avec l’enfermement dans la sensation fallacieuse de « liberté », titre-t-il, et il écrit : « Le vent passe sur les tombes et la liberté viendra, on nous oubliera ! Nous rentrerons dans l’ombre... »
Vous avez dit liberté ? Devant une aussi flamboyante idole érigée en thème d’exposition, les artistes n’ont évidemment pas c’est dans leur nature la sagesse ni le goût de l’effacement du partisan dans la complainte chantée par Anna Marly. Sachant résister à tout sauf à la tentation, les courageux participants n’ont donc pas hésité à s’enfermer dans leurs ateliers (qui a dit : « et dans leurs illusions » ?) pour s’emparer du sujet avec poésie, humour ou réalisme, et ainsi nous livrer le regard qu’ils portent sur le monde, laissant deviner le voile qu’ils jettent parfois sur la réalité, les barreaux qu’ils installent, les grilles qu’ils brisent, les frontières visibles ou invisibles, les contraintes, les évasions, la parole confisquée... À vous de voir, maintenant ».
« Enfermement et liberté » 2010, de Bernard Hejblum.
Puis vient le texte de Laborit : « La notion d’absence de liberté humaine est difficile à admettre, quelle que soit la structure sociale de l’auditoire, car elle aboutit à l’écroulement de tout un monde de jugements de valeur sans lequel la majorité des individus se sentent désemparés. L’absence de liberté implique l’absence de responsabilité, et celle ci surtout implique à son tour l’absence de mérite, la négation de la reconnaissance sociale de celui ci, l’écroulement des hiérarchies. En effet, loin d’être « une donnée immédiate de la conscience », la liberté, ou ce que nous appelons liberté, c’est la possibilité de réaliser des actes qui nous gratifient, de réaliser notre projet, sans nous heurter au projet de l’autre. Mais l’acte gratifiant n’est pas libre. Il est même entièrement déterminé. Dans un ensemble social, la sensation fallacieuse de liberté pourrait s’obtenir en créant des automatismes culturels tels que le déterminisme comportemental de chaque individu aurait la même finalité. L’individu agirait ainsi pour éviter la punition sociale ou pour mériter sa récompense...
Les sociétés libérales ont réussi à convaincre l’individu que la liberté se trouvait dans l’obéissance aux règles des hiérarchies du moment et dans l’institutionnalisation des règles qu’il faut respecter pour s’élever dans ces hiérarchies.
Comment être libre quand une grille explicative implacable nous interdit de concevoir le monde d’une façon différente de celle imposée par les automatismes socio culturels qu’elle commande ? La liberté commence où finit la connaissance. Ce que l’on peut appeler « liberté », si vraiment nous tenons à conserver ce terme, c’est l’indépendance très relative que l’homme peut acquérir en découvrant, partiellement et progressivement, les lois du déterminisme universel. Il est intéressant de chercher à comprendre les raisons qui font que les hommes s’attachent avec tant d’acharnement à ce concept de liberté. Tout d’abord, il est sécurisant pour l’individu de penser qu’il peut « choisir » son destin, puisqu’il est libre. Or, dès qu’il naît au monde, il cherche sa sécurisation dans l’appartenance aux groupes : familial, professionnel, de classe, de nation, etc., qui ne peuvent que limiter sa prétendue liberté. Il lui est agréable aussi de penser qu’étant libre il est « responsable ».
La liberté ne se conçoit que dans l’ignorance de ce qui nous fait agir. Elle ne peut exister au niveau conscient que dans l’ignorance de ce qui anime l’inconscient. Il faut reconnaître que cette notion de liberté a favorisé l’établissement des hiérarchies de dominance puisque, dans l’ignorance des règles qui président à leur établissement, les individus ont pu croire qu’ils les avaient choisies librement et qu’elles ne leur étaient pas imposées. Dès que l’on abandonne la notion de liberté, on accède immédiatement, sans effort, sans tromperie langagière, sans exhortations humanistes, sans transcendance, à la notion toute simple de tolérance. Mais, là encore, c’est enlever à celle ci son apparence de gratuité, et supprimer le mérite de celui qui la pratique...
On croit l’autre libre et responsable s’il ne choisit pas le chemin de la vérité, qui est évidemment celui que nous avons suivi. Mais si l’on devine que chacun de nous depuis sa conception a été placé sur des rails dont il ne peut sortir qu’en « déraillant », comment ne pas tolérer, même si cela nous gêne, qu’il ne transite pas par les mêmes gares que nous ? Et curieusement, ce sont justement ceux qui « déraillent », les malades mentaux, ceux qui n’ont pas supporté le parcours imposé par le destin social, pour lesquels nous sommes le plus facilement tolérants. Il est vrai que nous les supportons d’autant mieux qu’ils sont enfermés dans la prison des hôpitaux psychiatriques. Notez aussi que si les autres sont intolérants envers nous, c’est qu’ils nous croient libres et responsables des opinions contraires aux leurs que nous exprimons. C’est flatteur, non ? (D’après Henri Laborit : Éloge de la fuite, Éd. Robert Laffont, Paris, 1976).
Dans « L’affaire Moro » (1978), Leonardo Sciascia cite Pasolini ayant appelé disparition des lucioles une certaine période noire de l’histoire de l’Italie : « ... les choses horribles qui ont été organisées de 1969 à aujourd’hui, dans la tentative, jusqu’à présent formellement réussie, de conserver à tout prix le pouvoir... ».
Entre les périodes noires, au sein même des périodes noires, quelque chose peut, malgré tout, briller - des sortes de lucioles (de lux, lumière) que sont les œuvres d’art, y compris l’art des fous : à l’extrême « Face à l’anéantissement », du suédois Carl Frederik Hill, un homme et une femme marchant sur des cadavres. Comme Gilbert Pedinielli nous rend répétitivement sensible l’éclair qui a zébré la beauté de Marilyn...
« Schizophrénie »,
Série « seuls les mythes ont la vie dure »,
de Gilbert Pédinielli.
Enfermement liberté : quel couple, depuis toujours. Pour toujours ? Même la solution aura failli être détruite. Par Hitler. Art dégénéré. Dont Fritz Levedag, avec sa « ligne illimitée », pourrait être l’enseigne, car il est écrit : « La recherche sur la liberté de la ligne est radicale ... Pour avoir produit de l’art abstrait, il fut envoyé au front, d’où, au delà du risque mortel d’y passer à chaque heure, il tira une maladie qui, quelques années plus tard, le fit trépasser. Et : « Plus tard, en Norvège où il fut soldat, la hiérarchie chercha à éliminer Fritz Levedag parce qu’à la lueur du soleil de minuit il se livrait à une activité on ne peut plus criminelle : peindre des formes abstraites ». Pendant ce temps, tous les médecins, psychiatres, pseudo psychanalystes de l’Allemagne nazie, sous la houlette de Matthias Göring, établirent une « psychothérapie » qui chercha à TOUT guérir, et particulièrement la liberté intérieure qui s’appelle le Sujet, cette dimension unique, inaccessible, son secret. Dimension intime insupportable à un Etat (état ultime de la Folie élevée au rang de la Foule) qui mit en place la fabrique d’assujettis propres à la reproduction, à l’usine, à la guerre. Il y eut donc, parmi ces services... ces sévices... un secteur, une sorte de ministère, de la weltanschauung. Ce n’est pas une plaisanterie : on allait soigner la vision du monde des gens, en faire un système de représentations pour bon aryen, qu’on l’écrive comme on veut. Jean Leppien, allemand qui refusa de faire la guerre, entra dans la résistance, exécuta une série de tableaux, dits abstraits, c’ est à dire extraits, tirés au cordeau, à la corde pour ne pas se pendre de l’horreur, et qui passent pour des barreaux de prison, sur fond d’un ciel phosphorescent.
« Tension noire » de Bernard Abril.
La « Tension noire » de Bernard Abril montre les mêmes fractures, obliques : les barreaux de prison ne sont rectilignes que dans le Réel, mais ils font de l’intérieur de l’humain enfermé un miroir brisé. On reprocha au Nouveau Réalisme, à Restany et ses disciples, d’avoir parlé d’autre chose que du pouvoir de l’homme sur l’homme, on leur a reproché d’avoir évité de mettre les pieds dans le plat.
D’un air triste, du bord de son sourire, Rony Brauman, lui, ne cesse de dire ce qu’il voit qui se passe, et que personne ne veut entendre. Personne, non. Mais tant sont « sidérés ». L’Histoire est faite de sidérations successives. Il y a une raison profonde à cela, et irréductible elle aussi, et qui vient de la fracture entre le mot et la chose. Le pervers se sert de cette faille, il profite qu’il n’y aura jamais de preuve... à prendre dans la main, dans l’esprit, à nouer définitivement... preuves du Crime. Du crime, du délit. Le pervers le sait, qu’il pourra toujours nier. Qu’ON pourra toujours nier. On le tient comme un épouvantail, ce « on », comme bouclier, pour s’avancer sur le champ de bataille et faire une hécatombe de plus. Dénis, négationnismes renaissent tels les meilleurs phénix du monde...
La raison irréductible du malentendu mortel, assassin, c’est que l’enfermement premier est dans la logique elle même. Logique indispensable et impossible scientifiquement. La Science quand elle se veut perverse s’en sert à tours de bras. Ce qui enferme devrait ouvrir, pourrait ouvrir, au prix de la notion d’infini, comme Klee l’a revendiqué pour lui même. Au nom des mathématiques et de la physique modernes, l’incomplétude, l’indécidable, l’indéterminé dont Bernar Venet a fait son concept maître ont fait rappel à l’ordre. Sur le « je sais que je ne sais rien », la littérature moderne a carrément fondé l’inarticulé.
Enfant, Einstein voulait chevaucher un rayon de lune, et Hiroshima sera une curieuse apothéose pour le maniement de l’atome. Que l’observateur fasse partie du système observé peut être éventuellement au fondement d’une éthique de l’autre, une irruption, arbitraire comme l’est le signifiant, du droit de l’autre à être. Et, bien sûr, c’est le contraire : l’angoisse de ne pas être qui produit le meurtre de l’autre. De l’autre en soi. Sur l’autre. Meurtre non pas de l’autre, mais sur l’autre, sur le bouc émissaire. La prison où l’on enferme l’autre n’est qu’un dispositif pour tuer l’angoisse, tuer la mort.
Vendredi 26 août 2011 , par France Delville.
dans la salle des fêtes de La Brigue Vallée de la Roya,du 27 juillet au 7 août 2011,
vernissage le dimanche 31 juillet à 11h.
Textes de France DELVILLE et Frédérik BRANDI.
Imprimé à Nice, ISBN 2-913222-82-X, juillet 2011.
dans la galerie municipale de La Brigue Vallée de la Roya,
du 28 juillet au 15 août 2010, vernissage le samedi 31 juillet à 11h.
Voir la nouvelle plaquette PDF éditée à cette occasion par stArt.
décembre-janvier 2010
Exposition thématique "Interrogations", Maison des Artistes, Cagnes sur Mer
du 20 janvier au 8 février 2009
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Articles rédigés par Paule STOPPA dans "Le Patiote"
Deuxième partie
Une dernière grande salle réunit – avec toujours le même souci des convergences possibles, les cages écrasées de Bernard Hejblum, les récents travaux du plasticien plasturgiste, Edmond Vernassa, et deux toiles du peintre et critique d’art Michel Gaudet. On admirera de cet ami très cher, le raffinement dans l’organisation des couleurs, la jeunesse de cette coulée orange ensoleillée – une toile datée 2009- autour de laquelle s’inscrit, discrète, fluide et comme estompée par sa grâce même, la flottaison des bleus, des jaunes, l’ordre élégant du créateur.
Aplaties, certaines des cages de Bernard Hejblum, désormais amputées de leur fonction d’incarcération, sont fixées, vissées, sur de grandes plaques de plexiglas, d’autres, accrochées au mur par leur grillage projettent leurs ombres désormais impuissantes. De loin, certaines affichent encore quelque volume, troublant pour l’œil et pour l’esprit. Du fracas des armatures rompues, des portes arrachées, de ces mailles de métal disloquées, ces cages mortes, l’artiste tire la matière première de son œuvre Les dentelles de métal deviennent réseaux de signes, hiéroglyphes, supports au service de l’exigeante liberté.
Troublantes aussi, les deux œuvres récentes d’Edmond Vernassa, une spirale vue de haut qui quoique plate sur son support aspire, entraîne le spectateur dans un illusoire mouvement hélicoïdal, un circuit qui jamais ne cesse, un espace clos qu’agitent de subtils soulèvements internes. Sous l’apparente simplicité de l’œuvre, des années de travail sur le mouvement de la matière, la lumière, les reflets. Un triangulaire vertige bleu – c’est la seconde pièce- émane des lanières de plexi dont seul le maître connaît la disposition savante. Plat, le support, mais des reliefs, des creux, de perpétuels changements.
Un monde, enfin, hors normes. L’œuvre commune de Jean-Jacques Laurent et de Monique Thibaudin occupe l’une des petites salles du deuxième palier. Après des années d’amitié, chacun menant de par soi, sa démarche artistique, les deux artistes se sont avisés de leurs points communs et ont commis ensemble une originale installation. Deux antibustes de M.Thibaudin, taille à taille, gainés de résille pourpre occupent en biais le sol. Privés de têtes, ils n’entendent ils ne voient rien. Ils sont dans l’absence, vides comme la chaise vide et de dos, placée au coin supérieur de ce petit échafaudage. Au-dessus des sculptures, de grandes plaques de plexiglas transparent portent des personnages aux yeux globuleux, aux contours incertains, des visages, qui eux, regardent, qui tentent d’écouter d’entendre les bruits, les rythmes du monde, l’oreille l’œil aux aguets. Variations pourpres, c’est le titre de ces dessins à l’encre lithographique sur papier de soie, c’est l’exemple d’une complémentarité, finalement rare, entre deux créateurs.
Contiguë, la presque chapelle qu’occupent trois œuvres, très représentatives des choix et du style de Pascale Dupont. Ce paravent, sculpture verticale à trois volets, plâtre sur grillage, avec pigments et brou de noix, dont la patine, comme pour les deux autres pièces semble remonter à l’origine des temps. Des matériaux pauvres qu’elle recherche et pratique, bois usés, planches, cartons, ficelle, l’artiste fait son support et son bien. C’est un buste aux lignes pures, sans tête, à consonance presque sacrée, posé sur un socle blanc. C’est au mur de cet espace préservé, deux personnages peints – touches légères du rouge, du blanc- sur des planches de bois superposées. L’ensemble, où le brun domine, pourrait se nommer « harmonie brune ». Il se nomme « Archéologie ».
Et se nomme, INTERROGATIONS, celles des artistes, celles des visiteurs, celles que les premiers posent aux seconds, et réciproquement, la très prodigieuse et riche aventure qui vous attend à Cagnes, Place du Château, Maison des Artistes, jusqu’au 8 février 2009
Paule Stoppa.
Artistes : Boizard, Dupont, Eli, Gaudet, Hejblum, Kraus, JJ Laurent, Mardi, Moreau, Piano, Reyboz, Thibaudin, Vernassa, Voliotis.
Avec le concours des associations Ensemble avec Benoît
et Léonard, Nicolas, Andréa et les autres...
PALAIS STÉPHANIE ex hôtel HILTON, Cannes-Croisette
le 7 décembre 2007 à 18h.
Textes de Alain FREIXE, Jean-Loup MARTIN, Raphaël MONTICELLI et Michel BUTOR.
Edition de tête : 10 ex « dessins sur papier » de Leonardo ROSA et 10 photos originales de VOLIOTIS,
Voir la plaquette en PDF éditée par stArt à l'occasion de l'exposition commune
Alkis VOLIOTIS (photographies) et Leonardo ROSA (travaux sur papier)
Galerie Les Cyclades, Antibes
juillet - septembre 2004
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